Contre l'exclusion de l'UNEF à Nanterre !
Le président de l'Université de Nanterre cherche à exclure l'UNEF ! Il fait convoquer en section disciplinaire neuf élu-e-s étudiant-e-s, dont toute la direction de la section locale (le président, la vice-présidente, la secrétaire générale et le trésorier) !
Avec cette procédure, M. Gervais-Lambony et sa présidence tentent de faire disparaître le syndicat majoritaire de l'Université et son activité sur Nanterre ! C'est un niveau de répression rarement atteint à l'encontre d'une organisation syndicale étudiante.
Pire encore, afin de se garantir une juridiction favorable, le président, main dans la main avec le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a obtenu que les militant-e-s ne soient pas jugé-e-s par leur université mais par la section disciplinaire d'une autre université : celle de Marne la Vallée ! Il s'agit d'une tentative scandaleuse de contourner les instances élues et représentatives de Nanterre car la présidence craint l'opinion des étudiants et personnels. Elle a peur de la représentativité issue des urnes lors des dernières élections universitaires à Nanterre !
S'ils veulent faire taire l'UNEF, c'est parce que nous combattons fermement la sélection à la fac et que nous avons mené 9 mois d'occupation l'année dernière pour inscrire des étudiants refusés à l'université. Cette lutte contre la sélection a permis d'obtenir l'inscription de 75 étudiants l'année dernière. Mais s’ils veulent nous exclure c'est aussi parce que notre syndicat impulse des assemblées générales et des blocages sur l'université, construit des cortèges et des assemblées générales interprofessionnelles. Ils s'attaquent à l'UNEF Nanterre car notre syndicat défend la grève reconductible contre la réforme des retraites ! Mais surtout car notre syndicat est majoritaire à l'université de Nanterre !
Pour réprimer la lutte des sans-facs et l'activité du syndicat, la Présidence a dépensé plus de 3 millions d'euros en vigiles privés, qui ont été déployés contre les sans-facs et leurs soutiens ! Il y a aujourd'hui encore des signalements à l'Université contre les comportements sexistes des vigiles. Des comportements jamais dénoncés par la présidence !
Ces poursuites entraînent de très nombreuses dépenses en frais de justice. C'est a minima 20 000 € de frais d'avocat à payer. La solidarité financière et militante la plus large doit s'exprimer vis-à-vis des militant-e-s de l'UNEF Nanterre réprimé-e-s afin de permettre la poursuite de l'activité syndicale et de la mobilisation contre la politique antisociale du gouvernement ! L'UNEF revendique l'arrêt des poursuites et des interdictions d'accès.